Review of Ballads Of The Research Department [12k1068]

Essmaa (FR)

Bâti comme une clairière au milieu de nulle part, avec de la paille dans les chansons et des paillettes en guise d’étoiles, avec des électrons digitaux fumés au feu de bois et des passages pop crépitant à la lueur du crépuscule, voilà « Ballads of the Research Department», album composé de 4 titres dépassant chacun les 10 minutes. Quatre promenades dans des chemins boisés. Des feuilles jaunies au sol.. Une petite pluie fine. Mais on s’y retrouve volontiers. Imperméable et content de découvrir cette luminosité.

Un charme étrange, regorgeant d’effets numériques, d’interférence. La musique joue à l’équilibriste sur le fil d’Ariane, plonge les bruissements de l’électronica pour s’envoler rapidement vers des mélodies évanescentes d’un apprentissage classique ou jazz. Jeux de cordes et atmosphères champêtres, voix entre chant et murmure, un piano, arrangements de cordes, quelques pédales d’effets.. Une démarche musicale pour rêveur.. A l’image de la formation norvégienne Jaga Jazzist jouant au crépuscule.

<i>Ballads of the Research Department</i> s’évapore nous invitant à faire une pause sur les mousses vertes des bords de rivière. Là où les fleurs éclosent aussi à l’ombre, on retrouve alors “The Girl on the Moon”, compagne des promenades nocturnes.

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